[Une performance événementielle du 22 au 26 novembre 2017, au 365 rue Saint-Jean, Québec]
J’aurais aimé traverser questionne notre lien à l’identité: ce qui semble nous représenter, comment on se présente soi-même à travers soi et à travers l’autre et selon notre culture. La pièce est une création originale qui prend ses racines dans une résidence de recherche-création d’un mois au Mexique. L’équipe fait alors le plein d’une expérience culturelle qu’elle tentera de transposer à la scène, avec ses imperfections, ses trous, ses flottements et ses interrogations. La présentation se construit avec une attention particulière aux corps, aux sons, à la manipulation d’objets et à l’adresse aux spectateurs. À travers une dramaturgie performative, trois actants ouvrent un espace ludique et convivial d’actions/ réflexions. La forme éclatée et ouverte (avec projection vidéo et travail sonore), permet aux acteurs de traverser des frontières, tant symboliques que physiques.
La création de J’aurais aimé traverser est un moment déterminant dans la carrière de l’incitatrice, Elaine Juteau, qui essaie de diriger de plus en plus son travail artistique vers un théâtre de création qui reste à l’affut de nouvelles expériences et de rencontres interculturelles et interdisciplinaires. Si la pièce a d’abord été créée dans le contexte de sa maîtrise à l’UQAC, alors qu’elle travaillait sur le décentrement de l’acteur dans une dramaturgie performative, la création prend de plus en plus de liberté et évolue maintenant au contact des différents contextes où elle est présentée.
Crédits: une création d’Elaine Juteau en collaboration avec Andrée-Anne Giguère et Luis Ortega.
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